« Oui, nous avons été avisés de l’existence de cette expulsion. Mais nous avons déjà demandé à ce que nous ne quittions les lieux que vers la fin de cette année, mais nous n’avons pas encore reçu de réponse claire », a expliqué l’une des occupants du bâtiment H, ces derniers qui sont qualifiés d’occupants illicites des bâtiments appartenant à l’Institut National de Formation Pédagogique (INFP) de Mahamasina. La plupart de ceux que nous y avons interviewés ont affirmé vouloir obtempérer, « mais nous avons seulement besoin d’un peu plus de temps pour préparer notre déménagement ». En effet, selon Nofy Rajernerson, Chef de division chargée des patrimoines, des Infrastructures, des matériels, et Immobiliers de l’INFP, 4 catégories de gens ont trouvé refuge dans les édifices en question, à savoir : les employés de l’INFP, ceux du ministère de l’Education Nationale, les squatters, et les missionnaires permanents. « Des solutions ont été déjà trouvées pour toutes les autres catégories, sauf pour celle des occupants illicites. Pourtant, ils doivent partir », rajoute-t-elle. Cette opération entre effectivement dans le cadre du projet de l’Etat relatif à l’assainissement des infrastructures immobilières. Une soixantaine de familles sont concernées par cette expulsion.
Arnaud R.