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mercredi, juin 26, 2024
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Extension des aires marines protégées : 6 zones potentielles de 95 000 km2 identifiées

Une carte représentative des zones potentielles entrant dans le cadre du projet CEPF.

Le lancement du réseau des aires marines protégées «Zombandriake», tend toutefois à rappeler l’importance de la lutte pour la conservation de la biodiversité marine.

C’est une avancée majeure dans la préservation de la biodiversité marine qui a subi les pressions imposées par les hommes. Six zones potentielles ont été identifiées dans le cadre de l’étude technique menée pour le lancement du réseau Vazondriake. Un projet dont l’objectif correspond à la réalisation de la promesse de Sydney effectuée par le Président Hery Rajaonarimampianina lors du VIe congrès Mondial des Parcs. Ladite promesse qui vise à « tripler les aires marines protégées de la Grande-Île dans les dix années à venir ». Un financement d’environ 9 millions de dollars a été octroyé par la Fondation Tany Meva dans l’optique de la réalisation dudit projet. Comme l’explique Claude Fanohiza, directeur exécutif de la Fondation Tany Meva: « consistant à préserver la biodiversité marine, le projet Zombandriake correspond aux axes principaux de la Fondation. Sur le financement octroyé, 7 millions de dollars proviennent de la grande subvention ou large brunch, et environ 700 milles dollars sont issus des petites subventions ». Il convient de noter qu’une superficie d’environ 95.000 km² a été identifiée dans le cadre de la mise en place des nouvelles aires protégées marines.

Perspective. La réalisation du projet CEPF nécessite toutefois des actions concrètes et tangibles de la part de tous les acteurs œuvrant dans le domaine de la conservation de la biodiversité marine. Comme l’a noté le représentant de l’USAID lors de la cérémonie de restitution des études techniques effectuées à l’American Center Tanjombato, hier. « La préservation de la biodiversité marine requiert des actions conjuguées de tous les acteurs. Ce, afin de faciliter le processus ». La réalisation de ce projet exige également la mise en place de cadre juridique adéquat aux aires marines protégées. Ledit cadre pouvant prendre la manifestation d’un décret par exemple. Le financement des initiatives menées dans l’optique de protection de la richesse marine entre également en compte dans les initiatives de réalisation. « Il faut un financement durable » peut-on lire dans le résultat de l’étude menée dans le cadre du projet CEPF. Par ailleurs, il convient de noter que l’identification des zones potentielles a été possible, grâce à des initiatives entreprises par Wildlife Conservation Society Madagascar (WCS). Une délimitation de toutes les potentielles aires marines protégées de Madagascar – à partir de données écologiques, climatiques et socio-économiques – a été menée dans ce cas. Quoi qu’il en soit, la lutte pour la préservation des aires marines protégées contribue de façon concrète au processus de développement durable initié à Madagascar. Un développement qui part des zones locales tirant de grands avantages de l’existence des aires marines protégées.

José Belalahy

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