Le Port de Toamasina sera le plus grand port de l’Afrique de l’Est, après son extension. Les travaux devraient commencer en 2016 et ne se termineront qu’en 2023, selon le ministre Ulrich Andriatiana et les partenaires Japonais.
Les résultats d’étude, sur l’extension du Port de Toamasina, a été déposé hier au ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, par la délégation japonaise composée du DG Adjoint de la JICA (Agence international de coopération japonaise) pour l’Afrique ; de l’ambassadeur du Japon à Madagascar, Hosaya Ryuhei ; et du président de la JICA à Madagascar, Dr Akihito Tanaka. En effet, cette extension s’impose, aujourd’hui que la demande de transport portuaire augmente davantage, alors que l’offre est déjà largement en dessous. « Le Japon a pris en charge le coût et la réalisation de cette étude sur l’extension du Grand Port. Une mission est à Madagascar depuis 2014 et une signature de la finalisation et de dépôt des résultats de l’étude est faite aujourd’hui », a affirmé le ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, Ulrich Andriatiana, lors d’un point de presse dans son bureau hier.
Financement. Comme le Japon a déjà financé l’étude sur l’extension, on pourra espérer de même en ce qui concerne les travaux. En effet, le chef de la délégation japonaise a évoqué un prêt concessionnel à très faible taux de 0,01%, remboursable sur 40 ans avec 10 ans de grâce. « Ce projet était déjà concocté en 2008, mais a été interrompu à cause de la crise. L’étude a repris en 2014 et nous voulons reprendre la coopération avec Madagascar par ce projet d’envergure. Cependant, tout n’est pas encore acquis car nous allons faire une dernière étude et s’il s’avère que l’extension du port est bénéfique pour Madagascar et son économie, le Japon prendra une décision adéquate, et un accord final sera signé entre les deux pays. Et même si nous financerons le projet à un taux concessionnel, nous n’exigerons pas que les travaux soient exécutés par une entreprise japonaise », ont expliqué les représentants Japonais. Si l’on se réfère aux prévisions, les infrastructures en place pourront satisfaire les besoins de la Grande Ile et donner au Grand Port une notoriété inégalée dans la région de l’Afrique de l’Est, d’après les propos du ministre Ulrich Andriatiana. Bref, il s’agit d’un projet qui apportera de grands changements dans l’économie malgache.
Antsa R.
