(Vision) Les autorités se sont raidies après la constatation de l’insouciance, pour ne pas dire de l’inconscience, d’une partie de la population prenant à la légère les consignes édictées. Ceux qui ne respectent pas la discipline pourtant nécessaire pour le bien de tous n’ont pas pris la mesure du danger qu’ils courent et qu’ils font courir à l’ensemble de la communauté. Le message qui a été passé n’a peut-être pas été suffisamment compris par ces derniers. Comme les règles du couvre-feu ont réussi à être respectées, il est temps de faire prendre conscience aux récalcitrants de manière assez stricte que le respect des recommandations des autorités sanitaires est nécessaire.
Faire respecter les règles pour le bien de tous
La vue des milliers de Tananariviens marchant côte-à-côte dans les quartiers d’Andravoahangy, d’Analakely,, d’Isotry ou des 67 ha créé un véritable sentiment de malaise et fait penser que toutes ces personnes n’ont aucune conscience du bien commun. Si cet état d’esprit s’installe, la lutte contre la propagation du COVID-19 a peu de chance d’être menée jusqu’au bout. La stratégie mise au point par l’équipe chargée de la mener est claire : les mesures de confinement et les règles simples à suivre sont nécessaires et elles doivent être complétées par celles des équipes médicales chargées du dépistage et de l’hospitalisation des personnes contaminées. Mais ces efforts peuvent ne pas suffir et la négligence de certains peut amener une explosion de l’épidémie. Le chef de l’État s’en est ému lors de son intervention sur les chaînes de télévision et de radio. Les responsables ont déploré cette attitude qui frise l’inconscience. Ils vont certainement sévir. Hier, des barrages ont été mis en place à Ankorondrano et à Andravoahangy. On verra comment vont avoir lieu les contrôles qui vont certainement être mis en place dorénavant. En fait, ce sont des milliers de personnes qui devront être recadrées. Est-ce que la force sera utilisée ? Une solution doit absolument être trouvée.
Patrice RABE