L’année qui tire à sa fin a été riche en évènements. Le code la communication médiatisée jugé liberticide par les gens du métier a été adopté au forceps, au niveau du Parlement. L’affaire Soamahamanina qui a focalisé bon nombre d’observateurs est loin d’être réglée. Quatre politiciens sont incarcérés à la maison centrale d’Antanimora. Il s’agit notamment de Alain Ramaroson, opposant au régime actuel, impliqué dans une affaire de litige foncier, il est accusé de faux et usage de faux par des membres de sa famille. Le directeur de cabinet du ministère de la Communication, Nivo Ratiarison inculpé de détournements de deniers publics. Le président du Hafari Malagasy, Jean Nirina Rafanomezantsoa qui est accusé d’escroquerie. Le quatrième c’est Augustin Andriamananoro, accusé d’être l’instigateur des manifestations de protestation des habitants de Soamahamanina contre l’exploitation aurifère des Chinois. Concernant le sénateur Lylison René de Rolland, sous mandat d’arrêt depuis le 1er juin, il est toujours en cavale.
L’année 2016 a été également marquée par la tenue de deux Sommets dans la Grande île. Il en est ainsi du Sommet du COMESA ou marché commun de l’Afrique orientale et australe dont le thème a porté sur « l’industrialisation inclusive et durable » et du Sommet de la Francophonie. La conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage, communément appelée « Sommet de la Francophonie », est l’instance suprême de la Francophonie. Pour couronner le tout, la conférence des bailleurs et des investisseurs à Paris qui a permis à Madagascar de disposer d’un fonds conséquent d’un montant total de plus de 10 milliards de dollars étalé sur 4 ans.