Aujourd’hui, nous ne nous trouvons pas confrontés à la famine mais nous sommes à la croisée des chemins ! La FAO, pour éviter que ne survienne cette situation, a donc décidé de prioriser et de mettre en avant l’agriculture familiale pour cette année. D’après le Directeur Général de la FAO : José Graziano da Silva « Quelque 842 millions de personnes n’ont pas les moyens de se procurer une nourriture suffisante et souffrent encore de sous-alimentation chronique. Et l’avenir nous réserve un enjeu supplémentaire, celui de nourrir une population mondiale qui devrait avoir une alimentation plus saine et équilibrée et devrait dépasser la barre des 9 milliards d’habitants à l’horizon 2050. Parallèlement, les agriculteurs se heurtent déjà aux nouveaux enjeux constitués par le changement climatique. Sans compter la dégradation des ressources en terres et en eau et d’autres impacts négatifs sur l’environnement qui nous montrent les limites des systèmes d’agriculture intensive. Il nous faut donc des systèmes agricoles véritablement durables en mesure d’assurer les besoins alimentaires futurs du monde. Et rien ne se rapproche plus du modèle de production vivrière durable que l’agriculture familiale ». C’est donc à juste titre que l’ONU a proclamé 2014 « Année internationale de l’agriculture familiale ». Il rend ainsi hommage au rôle des petits agriculteurs dans l’éradication de la faim et la conservation des ressources naturelles, éléments essentiels de l’avenir durable. « En choisissant de rendre hommage aux petits agriculteurs, nous reconnaissons qu’ils doivent être des figures de proue face au double enjeu auquel est confronté le monde d’aujourd’hui: améliorer la sécurité alimentaire tout en préservant les ressources naturelles si cruciales. C’est le défi de notre époque. Et nous sommes prêts à le relever, en accordant aux agriculteurs familiaux toute l’attention et le soutien qu’ils méritent ».
Mahetsaka