L’atelier de consultation des parties prenantes pour l’élaboration d’une politique de gestion durable de la faune sauvage à Madagascar se tient actuellement à Antananarivo.
« Permettre d’asseoir une légitimité cohérente avec le contenu d’un texte de loi sur la gestion durable de la faune sauvage qui sera produit en suivant. » Tel est l’objectif principal du projet d’élaboration d’une politique de gestion durable de la faune sauvage à Madagascar. En effet, malgré les différentes réformes initiées par le gouvernement en faveur de la conservation de la biodiversité et de la protection de l’environnement, le pays ne dispose pas de texte juridique spécifiquement consacré à la faune sauvage. L’atelier qui se déroule du 4 au 5 de ce mois consiste ainsi à consulter l’ensemble des parties prenantes. Organisé par le ministère de l’Environnement et du Développement durable, l’événement vise à discuter avec les parties prenantes des aspects clés de l’ébauche de politique de façon à obtenir un document co-construit, faisant l’objet de consensus.
Continus. Des efforts permanents sont menés par les parties prenantes afin d’améliorer les cadres juridiques à Madagascar. Depuis 2019, diverses réformes juridiques ont été initiées. Entre autres, » la réforme de la loi Gélose ; la réforme du secteur forestier. A cela s’ajoute le lancement de la mise à jour de la stratégie et du plan d’action national pour la biodiversité (NBSAP). Ce, afin de l’aligner au nouveau cadre mondial pour la biodiversité d’ici 2026. Par ailleurs, en 2021, avec l’appui du ‘Sustainable Wildlife Management’ (SWM) Programme, le ministère de tutelle a également entrepris de mener la révision de l’ordonnance n°60-126 du 3 octobre 1960 fixant le régime de la chasse, de la pêche et de la protection de la faune. Ce, compte tenu du caractère obsolète de ce texte face aux enjeux actuels de conservation de la biodiversité et de développement durable dans le pays. La politique sur la gestion durable de la faune sauvage s’aligne donc à ces efforts constants d’amélioration du cadre juridique de Madagascar.
José Belalahy