Totalisant dans les 110 millions d’ariary, ces malfaiteurs disposent des matériels les plus performants, pour falsifier ces chèques-carburants et lubrifiant (Ccal).
Des faux chèques-carburants de 40 mille ariary, appartenant aux différents Institutions et Organes d’Etat, auraient circulé dans la Capitale ces derniers temps. Un des gérants d’une station-service a porté plainte. Saisie de l’affaire, des éléments de la Section de Recherche et Criminalité (SRC) ont mené une enquête qui a porté ses fruits. La semaine dernière, un réseau composé de six personnes a été demantelé par ces éléments à Toamasina. Des faux chèques-carburants, au nombre total de 2 775, s’élevant à plus de 110 millions d’Ariary ont été saisis, ainsi que des matériels dernier cris pour la confection de ces faux Ccal, à savoir, des ordinateurs, des imprimantes, des papiers cadeaux en guise d’hologramme, des tampons chèques, des produits chimiques, des papiers à imprimer, des coupe-papiers. Lors de la rencontre avec la presse, l’on a appris qu’un homme ayant échangé, un de ces faux chèques-carburants a été arreté le 22 août, et faisait l’objet d’une enquête. Celui-ci dénonçait son père, qui habitait le Grand Port, comme étant le cerveau de cette contrefaçon. Ausitôt, les éléments du SRC sont descendus sur place et ont procédé à une perquisition en son domicile. Tous les matériels énumérés plus haut ont été trouvés sur place. A son tour, cet homme a donné les noms de tous ses complices. Au nombre de quatre, ils ont été, tous, interpellés le 25 août dernier. Les six personnes impliquées dans cette sale affaire ont été traduites en justice et mises en examen hier.
A noter qu’il n’y a guère de différence entre le vrai et le faux chèque, si on le regarde à l’œil nu. En l’exposant à la lumière, le vrai chèque révèle en filigrane, une forme de fresque losangée, incrustée dans le papier, tandis que le faux n’en comporte pas. Face à cela, les usagers doivent faire preuve de prudence.
m.L