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dimanche, août 24, 2025
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Faux diplômes d’infirmiers : Une quarantaine de cas identifiés au Canada

Le métier d’infirmier requiert une formation rigoureuse de trois ans

Le Conseil de l’Ordre national des infirmiers de Madagascar a lancé un avertissement sévère contre l’usage de faux diplômes. Quarante détenteurs de documents falsifiés ont été identifiés au Canada.

L’usage de faux diplômes pour les infirmiers n’est pas seulement limité à Madagascar, mais s’étend désormais à l’étranger. Le Conseil de l’Ordre national des infirmiers de Madagascar (CONIM) a été alerté par les Ordres étrangers, ce qui a permis la détection de 40 dossiers suspects au Canada. « C’est en passant par une procédure de validation auprès du CONIM que nous avons pu confirmer que ces diplômes utilisés au Canada étaient falsifiés. Pour l’instant, c’est le seul pays où nous avons fait cette découverte, mais il est possible que la fraude se soit déjà étendue à d’autres nations et qu’elle n’ait pas encore été révélée », a déclaré Jean Aimé Botosera Andrianarison, président du CONIM. L’adhésion de Madagascar au Conseil international des infirmiers, qui représente plus de 30 millions de professionnels à travers le monde, a été déterminante dans cette affaire. « Nous sommes désormais en contact avec le réseau international, ce qui nous permet de détecter toutes les fraudes, car les Ordres étrangers exigent désormais la validation de nos documents par nos services. Nous appelons tous ceux qui travaillent à Madagascar ou à l’étranger à ne plus utiliser de faux dossiers ou de faux diplômes, car ils seront systématiquement démasqués », a-t-il précisé.

Usurpation

En parallèle de cette affaire, le CONIM a également lancé des mesures visant à identifier les faux infirmiers exerçant à Madagascar. C’est l’un des principaux défis fixés par Jean Aimé Botosera Andrianarison depuis son élection à la présidence de l’Ordre des infirmiers. L’exercice légal de la profession requiert en effet une formation rigoureuse de trois ans, suivie d’une inscription obligatoire à l’Ordre. Ce processus est essentiel pour garantir la compétence des professionnels et, surtout, pour assurer la protection des patients. Selon le président du CONIM, ce contrôle est indispensable, car «la santé publique ne doit en aucun cas être prise à la légère ». À la suite des vérifications effectuées, des poursuites judiciaires ont déjà été engagées contre les auteurs de ces fraudes.

Narindra Rakotobe

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2 Commentaires

    • On va vous balayer avec le karcher avec vos préjugés ! Maintenant TINOKA Roberto le grand pote de RANILAINGA fait des émules avec les faux diplômes !

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