Les cinq jours de campagne de vaccination contre la polio destinée aux enfants de moins de 15 ans, se sont terminés, hier. Une semaine chargée pour les agents vaccinateurs dont l’objectif était de couvrir l’ensemble de tous les « fokontany » de Madagascar. A Antananarivo, il était globalement atteint en dépit des quelques maison dont les habitants affirment ne pas avoir vu des agents de santé frapper à leurs portes pour vacciner les enfants. C’est le cas du côté d’Ivandry, dans le quartier des ambassades où des enfants n’ont pas reçu le vaccin. Leurs parents ont été conseillés par les voisins de les conduire au centre de santé le plus proche. En revanche, les lieux publics les plus fréquentés comme les marchés, ont été largement couverts par les agents de santé. Leurs principales cibles, les enfants des rues qui, sans doute, figurent parmi ceux qui n’ont pas été vaccinés durant les campagnes antérieures ni dans le cadre de la vaccination de routine.
Octobre. Un large dispositif de communication a été mis en place pour bien mener cette campagne de vaccination contre la polio. Le plus redouté, par les enfants et certains parents, lorsqu’ils ont appris la tenue de cette campagne de vaccination, était de devoir recevoir une piqûre. Une crainte qui n’a pas lieu d’être, puisque le vaccin administré aux enfants durant cette campagne est un vaccin antipoliomyélitique oral. Deux gouttes dans la bouche pour protéger l’enfant contre cette maladie très contagieuse et invalidante qu’est la polio. Dans certains cas, lorsque le poliovirus atteint le système respiratoire, il conduit au décès.
Le mois prochain, une autre campagne de vaccination contre la poliomyélite ciblera encore une fois tous les enfants de 0 à 15 ans, sans exception, incluant les nouveau-nés d’à peine un jour et les enfants malades. Recevoir le vaccin à plusieurs reprises ne représente aucun danger, bien au contraire, car cela renforce davantage l’immunité des enfants contre le poliovirus.
Hanitra R.
