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mercredi, juillet 16, 2025
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Fédération internationale des Journalistes : Trop de journalistes africains travaillent dans des conditions déplorables

Mr Michael Kudakwashe Chideme, président de la SAJA. (Photo : The Herald)

Selon un communiqué de la Fédération internationale des Journalistes (FIJ) datant d’avant-hier, l’Association des Journalistes d’Afrique australe (SAJA) et la FIJ ont tenu un séminaire régional sur la liberté syndicale et les droits du travail. Le séminaire s’est tenu à Maputo, du  20 au 21 octobre dernier.

Ont été discutés lors de ce séminaire : les conditions de travail des journalistes, le recrutement des jeunes relèves et les problèmes fréquemment rencontrés par les syndicats de la région et les conventions collectives. 6 pays de l’Afrique australe ont participé à ce séminaire, à savoir : la Zambie, le Zimbabwe, l’Angola, le Botswana, le Mozambique et l’Afrique du Sud. Dans son discours inaugural, Michael Kudakwashe Chideme, Président de la SAJA a souligné l’importance majeure du séminaire pour la SAJA, dans la mesure où celle-ci aidera cette association à effectuer le bilan des progrès de la région en matière de liberté syndicale ou d’association en Afrique australe durant l’année 2016. Il a également rappelé que cette liberté relève d’un droit fondamental. De ce fait, tous les gouvernements et patrons de presse sont tenus, en principe, de les respecter. Une manifestation plausible en serait la possibilité pour les « travailleurs des médias » à intégrer plus librement les syndicats, lesquels devraient faire le poids dans les prises de décision, ce qui est loin d’être le cas dans la réalité, si syndicat il y a. Il a également reconnu que la SAJA devrait fournir plus d’efforts dans ce sens. M. Chideme d’ajouter : « Nous devons exprimer notre solidarité en apportant un soutien à nos collègues qui ne sont pas syndiqués dans la région, notamment à Madagascar et en Namibie. Il y a eu beaucoup de nos collègues qui ont été victimes, privés de promotion ou même licenciés simplement parce qu’ils ont décidé d’être dans un syndicat».

Solidarité. M.Chideme a par ailleurs effectué un appel à la solidarité de la SAJA avec les confrères dont les droits fondamentaux ont été bafoués, tout en dénonçant les violations des boîtes de presse à l’origine de ces non-droits. Le secrétaire général de l’Union nationale du Mozambique (SNJ), Eduardo Constantino, a conforté ses arguments en disant que les journalistes d’Afrique australe comptent beaucoup sur ce séminaire pour soulever des questions qui les concernent.  Il n’a pas manqué de rappeler que la plupart travaille encore dans des conditions de travail déplorables : salaires « misérables » -selon les termes de M.Chimene- sans sécurité sociale, ni assurance médicale. Rappelons, pour information, que la la (FIJ) est la plus grande organisation de journalistes au monde. Créée en 1926, elle regroupe environ 600 000 journalistes de 141 pays répartis en 181 syndicats.

Recueillis par Luz R.R

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