œuvrer ensemble au développement du football.
Finalement, l’apaisement prôné par la FIFA a fini par être entendu par les membres du comité exécutif de la Fédération malgache de football. Un plateau qui affiche une unité même de façade car cela permet d’éviter les sanctions et surtout de pouvoir se mobiliser sur l’essentiel en l’occurrence la qualification à la Coupe d’Afrique des Nations 2023 en Côte d’Ivoire.
Sur ce point, on vient de mettre en place un nouvel organigramme qui place en tête Victorien Andrianony comme l’a d’ailleurs spécifié la FIFA.
Championnats scolaires. Alfred Randriamanampisoa monte d’un cran en devenant le premier vice-président devant Joro Jaonarison. Eric Raveloarison prend du galon en devenant le troisième vice-président tandis que tous les autres sont maintenus à la tête des commissions avec Jocelyn Razafimamonjy pour la communication et marketing ; Mario Rosario pour le football des jeunes avec déjà un nouveau challenge puisque la CAF a décidé, à Maputo, de l’organisation des championnats d’Afrique en milieu scolaire.
Il y a aussi la reconduction de Sandrine Michela à la commission du football féminin et Alex Lay Mein au beach soccer.
La nouvelle, la bonne nouvelle, a trait à la nomination de Rado Rasoanaivo à la tête de la Direction Technique Nationale. « Une nomination qui fait honneur à Andoharanofotsy », précise le président du CFFA et non moins maire, Tota Henintsoa Rakotoarimanana. Et de rajouter que Rado Rasoanaivo fait encore partie de l’encadrement du club aux côtés de son frère Titi.
Obligation de résultat. Preuve si besoin est que sa compétence ne se discute pas. Son parcours élogieux dont le brassard de capitaine des Scorpions et surtout un palmarès élogieux depuis son arrivée au FC BFV, en passant par le champion mauricien du Sunrise avant d’offrir de nombreux titres à l’USS Tamponnaise pour terminer sa carrière de joueur à l’Excelsior toujours dans le championnat réunionnais où il jouit d’une solide réputation.
Si le choix de Rado Rasoanaivo ne se discute pas, on ne peut pas en dire autant de la reconduction de Nicolas Dupuis au poste de sélectionneur. Cette nomination est même devenue virale sur les réseaux sociaux.
Si la règle d’or dans une carrière d’entraîneur est de partir après chaque échec en équipe nationale comme chez les grands clubs, la FMF semble faire fi de cette manière pourtant d’usage. Or et après les échecs des qualifications à la CAN 2022 où on a encore en mémoire le naufrage de Bahir Dar (6 à 1) et surtout cette incapacité à marquer un but, un seul, contre les modestes Nigériens à Barikadimy qui aurait permis aux Barea de se qualifier.
Tacitement il y a chez un coach une certaine obligation de résultat. Qui nous dit qu’après cet échec du PSG en ligue des champions, Pochettino ne sera pas obligé de partir ?
Le danger viendrait du fait qu’il va encore choisir les héros de la CAN 2019 même si certains ne sont plus des titulaires au sein de leur club respectif. Pire encore si avec le potentiel actuel, Nicolas Dupuis pioche dans les clubs de National 2 dont le célèbre Fleury 92.
Car il y a maintenant à boire et à manger pour former une équipe capable d’aller chercher au moins le nul à Accra début juin. Un tour en Pro League et chez les U23 de l’UFICASM – Madas ne serait pas de trop aux côtés des cadres dont Rayan Raveloson, Romain Métanire, Thomas Fontaine, Loïc Lapoussin, Marco Ilaimaharitra et Fabien Boyer. On verra le 12 juin au Stade Barea si Madagascar est en mesure de battre les Angolais. C’est tout aussi simple que cela.
Clément RABARY
