Les propos du général Richard Ravalomanana à l’endroit d’un journaliste ont fait le buzz sinon l’effet d’une …bombe.
« Felaka » dites-vous ?
« S’il se serait scandalisé et offusqué par les réponses à sa question, pourquoi il a encore demandé à avoir sa part de « Felaka » ? C’est la remarque tout aussi offusquant du berger, en l’occurrence le Sénat pour ne pas dire son président, à la bergère qui n’est autre que la présidente de l’Ordre des Journalistes de Madagascar. Et ce, en réponse au communiqué de l’OJM qui se devait de réagir. Quitte à être taxé de « corporatisme déplacé » sur la page officielle de la Chambre haute qui est loin de relever le débat face aux journalistes qui n’ont pas reproché au « général à la retraite » d’avoir fait preuve de corporatisme déplacé ni de fraternité d’armes malvenue lorsqu’il avait pris la défense du Colonel Tahina limogé après l’évasion du Colonel Patrick. Une « Felaka » au sens de gifle comme celle du président de la Commission Electorale Nationale Indépendante en réaction à la convocation à la cybercriminalité du vice-président de la CENI qui était une …bombe puante sur le plan institutionnel. La presse en général et l’OJM en particulier n’accusent pas non plus certains politiciens de toucher des pots de vin qui sont sans commune mesure avec le « Felaka » distribué aux journalistes. Non pas pour faire une bonne action mais juste pour éviter d’avoir mauvaise presse. Le numéro Un du Sénat a conseillé au journaliste concerné d’« apprendre des notions de Droit ». Sans préciser que corrupteur et corrompu sont logés à la même enseigne, s’il faut prendre sous cet angle, le « Felaka » perçu par tous les journalistes présents ce jour-là au Palais d’Anosikely. Même ceux qui « n’ont pas été conviés », selon la page officielle du Sénat qui est bloqué aux commentaires négatifs.
R. O
Commenter :Lorsqu’un clown emmenage dans un palais,il ne devient pas roi.Le palais devient un cirque.