Le « Réseau francophone de femmes responsables dans l’enseignement supérieur et la recherche » vient de tenir son assemblée constitutive, le 16 octobre 2015 au siège de l’OIF à Paris. Ce réseau, créé en 2014 sous l’impulsion de l’AUF (Agence Universitaire de la Francophonie) a pour but d’inciter à davantage de parité dans les postes décisionnels du milieu universitaire. Il regroupe des femmes présidentes, rectrices, vice-présidentes et vice-rectrices des institutions membres de l’AUF, issues d’Afrique subsaharienne, du Maghreb, du Moyen Orient, d’Europe centrale et orientale, d’Europe de l’Ouest, d’Asie-Pacifique et du continent américain. L’assemblée constitutive du réseau, organisée sous le parrainage de Michaëlle Jean, secrétaire générale de la Francophonie, a permis de consolider ce réseau, reconnu comme une association. Les statuts ont été adoptés à cette occasion, et un bureau a été mis en place, comptant parmi ses membres, représentant la région Océan Indien, la ministre malgache de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Rasoazananera Marie Monique.
Formation. Le réseau est déjà à pied d’œuvre en lançant une première action dans le cadre de ses missions. Des modules francophones de formation à distance sur le « Genre : concepts et approches » ont été élaborées au début de cette année en partenariat avec l’Université de Rennes. Elle permettra aux apprenantes de se familiariser avec les questions relatives au genre afin de favoriser la place des femmes dans l’enseignement supérieur et la diffusion d’une culture égalitaire, ainsi que la mise en place de politique volontariste dans le domaine. Et l’AUF, Bureau Océan Indien, d’informer que d’autres actions à venir inciteront à l’adoption de mesures législatives pour développer la parité, ainsi qu’au soutien aux travaux de recherche sur la situation des femmes et à l’instauration de mesure de contrôle et d’évaluation des politiques mises en place.
Hanitra R.