Réagissant par rapport à la fermeture de la BICM, Me Hanitra Razafimanantsoa avoue être « ahurie par ce qui se passe ». En sa qualité de députée, elle « appelle l’Etat à prendre ses responsabilités dans les plus brefs délais ». Et l’avocate qu’elle est, estime que « toutes les étapes de la procédure auraient dû être respectées et épuisées au lieu de fermer la banque du jour au lendemain ». Sans les connaître spécialement, elle pense que « les intérêts des clients doivent être préservés ». En tout état de cause, ajoute-t-elle, « ce sont des créanciers privilégiés qui ont un droit de suite. On doit leur rendre leur argent ou à défaut, les payer au prorata de leurs dépôts avec l’argent restant dans les caisses de la banque».
Inverse. Elle, c’est toujours Me Hanitra Razafimanantsoa qui tient à souligner que « la fermeture de la banque aurait dû être la dernière solution ». A son avis, « c’est l’inverse qui s’est produit ». Se faisant la porte-parole des porteurs « qu’ils soient petits ou pas », la vice-présidente de l’Assemblée nationale de réitérer son « appel solennel au « Fanjakana » pour débloquer (c’est le cas de le dire) la situation ». Une manière pour cette femme de loi chargée dorénavant d’élaborer des lois, d’interpeller l’Exécutif.
Propos recueillis par R. O