La première édition du festival Akôrarôa été clôturée en beauté. La prestation des artistes, la sécurité, l’organisation ainsi que l’ambiance à l’Ankarana ont pleinement répondu aux attentes.
Faut-il encore mentionner qu’après Kabiry, une festivité qui a tant promu la culture de cette contrée, celle-ci a pris le relais. De plus, elle a l’intention d’offrir à la fois du plaisir et du loisir à la population fatiguée par son quotidien. L’ambition est de réaliser un coup de maître sans pour autant concurrencer les événements ayant déjà existé. Les initiateurs ont réussi le défi étant donné que diversifier les activités à Ambilobe demeure le principal objectif. Excepté les rituels et les pèlerinages attrayants pour les touristes résidents et étrangers, AkôrArô s’est voulu être une manifestation culturelle fusionnant les coutumes et la modernisation. Point de jonction entre la région Sava et Diana, la localisation géographique d’Ankarabe permettra d’accueillir les festivaliers des deux régions de la province d’Antsiranana. En outre, le choix des dates a été méticuleusement réfléchi. Non seulement la fin du mois d’août s’avère être le jour de paie pour les bureaucrates et les employés du secteur privé, mais c’est également la fin des grandes vacances. C’était un calcul parfait ! En outre, les festivaliers souhaitaient assister à une deuxième édition encore plus attractive ! Vive AkôrArô !
Iss Heridiny
