
Çela fait peur, certes, mais ce n’est pas sorcier non plus ! Faire de « la mort », le thème par excellence de la cinquième édition du festival d’art urbain, suscite curiosité et appréhension. Cependant, dans le culte des ancêtres, les vivants et les morts ont toujours été liés, comme le montre d’ailleurs l’exhumation, et le lien avec la terre. Pour établir un sentier battu jusqu’au cœur du festival d’art urbain prévu se tenir en novembre, chercheur, anthropologue, historien et artiste se relayeront pour tenter différentes approches par le biais de quatre conférences.
Mercredi, Michaël Randriamaniraka, un anthropologue, sera l’intervenant de la première conférence. Convaincu que la diversité est la première des richesses, que ce soit sur la coutume, la culture, les valeurs sociétales et l’art, sa vision pour le développement est un Madagascar multiculturel.
Michaël Randriamaniraka a fait ses armes en étudiant notamment la sociologie et l’anthropologie. Il fait partie de ces rares personnes se spécialisant dans la sociologie urbaine, et qui se consacre sur l’analyse de la société en milieu urbain. Fervent activiste depuis 2005, il se veut comme défenseur du patrimoine et de la culture dans tout Madagascar.
Outre un enrichissement personnel pour le public et les conférenciers, ces rencontres qui se dérouleront au mois de mai permettront de nourrir les projets d’artistes pour répondre à l’appel à participation de la prochaine édition. Les artistes auront ainsi accès à de nombreuses sources d’inspiration pour proposer des projets de création en milieu public qui prendront corps, fin octobre, lors du festival d’art urbain.
Zo Toniaina