- Publicité -
mercredi, mai 21, 2025
AccueilCultureFestival « Lampogno » : La 8e édition, sur le thème de...

Festival « Lampogno » : La 8e édition, sur le thème de la danse et du mariage traditionnels

Une grande fête de la musique et de la tradition en perspective.
Une grande fête de la musique et de la tradition en perspective.

Du 27 au 30 août, Antsohihy accueillera la huitième édition du festival « Lampogno » qui cette année, sera consacré à la promotion de deux traditions spécifiques de la région Sofia. Environ 15 000 personnes sont attendues.

Promouvoir la région Sofia en mettant en avant la culture! C’est l’un des objectifs principaux du festival « Lampogno ». Si l’année dernière, le zoom a été mis sur le « tsakafara tôdy », cette année, les organisateurs ont décidé de mettre en lumière la danse et le mariage traditionnels ou « fangalam-baiavy & valizy mena ». Tous ceux qui seront à ce grand rendez-vous incontournable à Antsohihy, du 27 au 30 août, danseront ainsi au rythme du « malesa », du « baoejy », de « l’antosy » ou encore du « salegy ». En effet, de grandes vedettes, pour la plupart, natives de la région, seront de la partie. Le grand maître Tianjama, Big MJ, Jazz MMC, Willy, Zandry Ahmed ou encore Stéphanie se relayeront ainsi pendant les quatre jours du festival. Des artistes locaux comme Idah, Tsàtsà ou encore Zay One seront eux aussi à l’affiche. Outre les concerts, grand carnaval, conférence-débat et démonstration du sport populaire : « le moraingy », seront également au menu. Et bien entendu, les visiteurs pourront en savoir davantage sur le mariage traditionnel « tsimihety ».

Le « fangalam-baiavy ». Si dans les Hautes Terres, le mariage est plus simple, dans la région Sofia, c’est une autre histoire. En principe, il appartient aux hommes, désireux de se marier, d’offrir le « moletry » et le « ravin-kariagna » en guise de dot à la famille de la femme pour témoigner son respect. Cela se traduit par l’offrande de plusieurs zébus aux parents de la future mariée en fonction de la richesse du prétendant et d’une somme d’argent payée aux frères ou aux proches. Si le foyer fondé n’arrive pas au terme d’une année, ce pour une ou des fautes graves incombant à la femme, l’homme aura le droit de se séparer d’elle. L’homme « tsimihety », « mala-baiavy » ou « mampakatra » doit ainsi ramener sa femme dans son village. Cette dernière partira sans rien emmener de ce qu’elle a apporté. L’homme, par contre, peut reprendre ce qu’il a donné à la famille de son épouse.
Mahetsaka

- Publicité -
Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser