
Le coup d’envoi de la seconde édition du festival de danse « Miaraka » est lancé.
Artistes et public se sont donnés rendez-vous au Ivokolo Analakely hier. La première journée a été marquée par une conférence sur l’évolution de la danse contemporaine. Pour sa part, le danseur chorégraphe Ariry Andriamoratsiresy a parlé du développement de la discipline, en survolant la chronologie de la danse contemporaine malgache. En outre, la diffusion de la danse a également été abordée de manière à soulever la problématique du circuit de production. Entre l’auto-production, le manque de structure au niveau national, les efforts fournis apportent leur fruit mais l’ascension va plus lentement que ce qu’elle devrait être. Toutefois, pour la Compagnie Lovatiana, initiateur du festival, la danse est un moyen efficace pour la réalisation de la vision commune pour l’inclusivité.
Festival pluridisciplinaire et inclusif, Miaraka rassemble les artistes de tous les horizons. Manjakandriana, Antsirabe, Tsiroanomandidy, Toamasina et Majunga sont représentés tout au long de la programmation. De même, des vidéos d’autres artistes du Japon, de Bruxelles, de La Réunion et de France sont projetées au fur et à mesure. Pour aujourd’hui, Le centre Akama 67 Ha accueille la slameuse Na-Hassi pour un atelier avant la restitution du slam et le spectacle entre les artistes de Tana et de Toamasina.
Zo Toniaina