- Publicité -
dimanche, août 24, 2025
- Publicité -
AccueilSociétéFestival « rebeke » : L’art au secours des tortues menacées

Festival « rebeke » : L’art au secours des tortues menacées

Les organisateurs du festival «Rebeke » à l’IKM Antsahavola lors de la rencontre avec la presse, hier.

Le festival « Rebeke » renaît de ses cendres pour une noble cause : la protection des tortues radiées, une espèce emblématique du sud de Madagascar. Porté par l’association Voron-Kodohodo et l’ONG Turtle Survival Alliance, l’événement, qui se tiendra du 28 au 30 août à Tsihombe, fusionne le chant traditionnel beko et la culture de l’Androy pour sensibiliser les populations locales.

Le trafic de tortues radiées, une espèce emblématique du sud de Madagascar et déjà menacée d’extinction, continue de faire rage. Une triste réalité mise en lumière par la récente saisie, début août, de 1102 spécimens destinés au commerce illégal. Face à ce péril, l’association Voron-Kodohodo, en partenariat avec l’ONG Turtle Survival Alliance (TSA) , lance la neuvième édition du festival « Rebeke ». Du 28 au 30 août à Tsihombe, l’événement utilisera la puissance de l’art pour sensibiliser la population locale à la préservation de ce trésor national. Selon Tsimihole Tovondrafale, président de l’association, chaque édition a eu une thématique sociale ou environnementale forte. « Lors de la dernière édition, l’accent a été porté sur la  lutte contre le décrochage scolaire et le mariage précoce des jeunes filles. Nous avons eu des résultats encourageants après cette campagne de sensibilisation », a-t-il précisé.

Mobilisation

Pour cette nouvelle édition, les organisateurs ont mobilisé une quarantaine d’artistes locaux. Ils mettront en avant la culture de l’Androy et les chants traditionnels beko pour faire passer leur message. « La culture est un outil puissant pour protéger les tortues. Le festival Rebeke se concentrera sur la protection des tortues terrestres », a souligné Andry Fandresena, Advocacy Partnership and Communication Manager auprès de TSA en ajoutant que « la protection des tortues n’est pas l’affaire de l’État, mais de nous tous, car elles sont un patrimoine commun. C’est pourquoi nous appelons les communautés locales à se joindre à cette lutte partagée. » Le festival « Rebeke » se veut ainsi un espace de réconciliation pour les Malgaches, unis autour de la protection de leur faune, un bien qui leur appartient à tous.

Narindra Rakotobe

- Publicité -
Suivez nous
414,384FansJ'aime
12,533SuiveursSuivre
1,820AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici