Nosy-Be, selon les informations reçues, a accueilli près de 10 000 personnes venant des 4 coins de la grande-île ainsi que les touristes non résidents. Les festivaliers étaient en communion avec leurs idoles.
Une semaine avant les festivités, les vacanciers attendaient déjà les vedettes depuis le port Ankify. De l’autre côté, les hôtels préparaient la venue de leurs clients qui avaient déjà réservé des chambres. Au stade Ambodivoanio, la moitié des stands étaient installés. À la veille du jour J, l’île aux Parfums est bondée. Restaurants et gargotes affichaient complet. Le mercredi 6 août, la fête a été tout d’abord inaugurée par une séance de discours des hautes personnalités. Ensuite, des artistes de renoms comme Jam Jued ou encore Maman’i Tsôlôlô ont surchauffé les planches. Pendant les cinq jours de festivité, le stade Ambodivoanio s’est transformé en temple de la culture musicale, où la population a passé des moments de joie partagés et du bon son. En outre, l’absence de la raggawomen jamaïcaine Shensea n’était pas un obstacle. Au contraire, celle-ci a raté une opportunité de rencontrer ses inconditionnels malgaches.
12ème édition déjà ! Étant organisateur, Wawa demeure fidèle à lui-même. Des partenaires ont grossi les rangs. Pour l’aspect digital, la festivité a atteint un niveau plus élevé par rapport à l’année précédente. En dehors de la promotion culturelle de la partie septentrionale du pays, Sômarôho contribue étroitement à l’économie locale sur tous les plans, à savoir l’artisanat, le tourisme, la gastronomie, le transport, les commerces en gros et à micro-détail. Tout le monde a finalement pu y trouver son compte.
Effectivement, des faits marquants ont immortalisé ce moment réjouissant. Ils ont pris la forme de surprises, de moments insolites ou le geste sortant de l’usage de la jeune star Anatal. Sa vidéo en train de tirer du pied le micro, comme un joueur de rugby qui lâche le ballon ovale pour un drop, a été un sujet de conversation, voire de polémique. À tort ou à raison, le jeune homme voit sa célébrité monter en flèche. « L’avantage du buzz c’est que même ceux qui ne t’aiment pas t’écoutent », disait un poète urbain franco-congolais. Dorénavant, Madagascar tout entier connait Anatal.
En somme, Sômarôho a été couronné de succès. Les festivaliers et les touristes ont pu se régaler. Wawa et son équipe peuvent être fiers.
Iss Heridiny