Les festivals ont le vent en poupe depuis les trois derniers mois dans le Triangle du nord. Après Dona-Be à Antsohihy, Somarôho à Nosy-Be, Vanono d’Anivorano Avaratra, c’est au tour de la capitale Anjoaty d’accueillir 20 artistes du 22 au 25 août prochain…
Oui, Tsakaraka en est à sa 18ème édition. Inévitablement, la fête sera grandiose puisque des grosses pointures tels que Jaojoby, Din Rotsaka, Wawa, Dadi Love, Vaiavy Chila, Tence Mena, Basta Lion ébranleront le stade municipal de Vohémar…
Cela faisait longtemps que la population d’Iharana n’avait pas vécu un tel moment. La mise en veille des activités culturelles, causée par l’avènement de la pandémie de Covid-19, a obligé les initiateurs à s’abstenir. Désormais, les astres se sont alignés, les comités d’organisation ont acquis plus de force.
Évidemment, le festival Tsakaraka confirme le célèbre slogan « Antsiranana tsy aroe », littéralement Antsiranana est indivisible. En effet, cette jeune et petite province a été scindée en deux suite à l’impraticabilité de la RN5A. Ce problème est bel et bien résolu.
Vohémar peut enfin héberger les festivaliers de la région DIANA étant donné que la route infernale d’autrefois n’est plus qu’une histoire ancienne. Sans conteste, l’intégration régionale repose sur les services de transport qui soutiennent les mouvements de personnes et de biens à travers les frontières. Et la manifestation culturelle participe aussi à la promotion des échanges et au développement socio-économique en général. Bref, Iharana sera un point de jonction pendant une semaine.
Iss Heridiny