Pour une fois, la ville de Betafo a été privée et de veillée de Noël mais également de réveillon. La faute à des « dahalo » qui semblent n’avoir plus peur de personne et ce dès la nuit tombante.
Conséquence, fâcheuse évidemment, la population de Betafo et de ses environs immédiats ferme portes et fenêtres dès 17h30.
Samedi, ces bandits ont encore sévi à Ampilanonana, au nord de la station thermale d’Andranomafana, pour s’en prendre à une personne qui venait de vendre un porc. Et le phénomène ne se limite pas au vol de bétail, mais des biens tout court tels que ceux présent dans les épiceries.
C’est dire combien les gens d’Akabahaba, d’Andranomody, de Vakinifasina et même d’Ambalavato qui fait presque partie de la ville de Betafo, font partie des victimes. Le tout au nez et à la barbe des gendarmes et des policiers qui demeurent impuissants devant ces forfaits en série qui terrorisent toute la région. Car même avec toute sa volonté de se défendre, la population préfère rester chez elle face aux Kalachnikov, d’habitude des fusils réservés aux forces de l’ordre.
Dans une ville livrée à elle-même, c’est la confiance envers l’Etat qui prend un sérieux coup. Logique non ?
Clément RABARY