La Pentecôte est l’une des fêtes les plus importantes de la chrétienté. C’est la célébration de la descente de l’Esprit Saint sur les apôtres du Christ, 50 jours après Pâques. Dans la Capitale ou dans les périphéries, presque toutes les églises ont été pleines. L’Evangile, selon Saint Jean que la pasteure d’une église sise à Avaradrano a cité pour la messe, se portait sur la « Pentecôte, la fête du Défenseur » où les fidèles ont pu réfléchir sur « l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom , lui, vous enseignera tout , et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit ». Nombreux aussi sont ceux qui ont célébré l’effusion du Saint-Esprit dans leurs terres natales où certaines églises les ont invités au « fetin’ny taranaka ». Les chrétiens ont répondu massivement à cet appel. Rien d’étonnant car c’est la première célébration de la fête de la Pentecôte après le confinement. Bien que les nouveaux cas de Covid-19 aient connu une hausse, le nombre des fidèles n’était plus limité à 100 et la distanciation d’au moins un mètre n’a pas été respectée.
Sortie. Le temps glacial n’a pas empêché les excursionnistes de sortir de chez eux, hier. Presque tous les lieux publics ainsi que les bords des lacs ont été bondés de monde. Ceux qui n’ont pas pu sortir de la ville ont préféré rejoindre les sites en plein cœur de la ville comme le bord du marais Masay, le parvis de l’Hôtel de ville, le parc botanique et zoologique de Tsimbazaza ou encore l’Avenue de l’Indépendance. Bon nombre d’entre eux ont fait le trajet à pied pour gagner du temps. Tout en sachant que presque tous les taxis-be ont été pris d’assaut surtout en début de soirée. Ceux qui ont rejoint la campagne le jour de la Pentecôte ont préféré y rester jusqu’au lendemain pour profiter de ce qu’offre dame nature où le choix ne manque pas pour profiter du plein air.
Narindra Rakotobe
