
21 juin, fête de la musique. Dans le centre-ville d’Antananarivo, à Analakely et à Behoririka, les artistes se sont lâchés, le public a apprécié.
Si la fête de la musique a été célébrée un peu partout depuis samedi, la vraie date de cette fête est le 21 juin, solstice d’été, le jour le plus long de l’année, du moins en occident. C’est à cette occasion que le ministre de la Culture français Jack Lang (à l’époque, en 1981) a initié cette manifestation. Célébrer la musique partout, que l’on soit amateur ou professionnel, passionné de musique ou simple observateur. Hier, à Analakely, la fête de la musique a été dignement marquée par deux petits podiums où se sont succédé des artistes sélectionnés par l’Alliance Française de Tanà. Du côté de Honey, des groupes issus de diverses régions de l’île sont montés sur scène : Tony Za, Masabao, Loharano, Olo Blaky, Ar’efatra… et José Satoub, Tsiriry, Tsilopla, Antsan’Ala, Dihi… sur la scène Gastro Pizza. Les passants, étonnés, s’attardent un instant avant de continuer leur route, d’autres apprécient, un verre à la main puisque juste à côté, il y a une terrasse de café à ciel ouvert.
Mille Feuilles. Autre endroit, autre style. A la librairie Mille Feuilles à Behoririka, la fête de la musique a sonné au coup de guitare, de piano et de chants des jeunes. Ils forment à peine leurs groupes, mais ils ont déjà leurs propres compositions. En malgache, en anglais, on parle d’amour dans toutes les langues. La performance de ces jeunes est d’ailleurs à acclamer. On est loin des chansons aux paroles pauvres et à la musique samplée des groupes plus connus qui se produisent ensuite en playback. La scène ouverte a accueilli des jeunes en devenir qui présentent de vraies bonnes musiques qui apaisent les cœurs !
Anjara Rasoanaivo