
Les clients se font de plus en plus rares car la plupart se contente de demander les prix, sans en acheter.
Les volailles commencent maintenant à ne plus être à la portée de tous. Ce, malgré le fait qu’actuellement, les gens n’en mangent pratiquement plus qu’à l’occasion des grandes fêtes, notamment pendant les fêtes de fin d’année et celle de l’Indépendance. Principale cause : leur prix qui ne cesse de grimper en un rien de temps. D’après quelques vendeurs, ces prix varient de 15 000 à 100 000 Ariary, selon le type de volaille choisi. Ce plafonnement revient aux dindes. «Leur prix varie en fonction de leur taille. Pour les dindes, les plus petites se vendent à 50 000 Ariary. Quant aux plus grandes, elles sont vendues à 100 000 Ariary », confie Joelina Jean Claude, marchand de volaille à Isotry. Par contre, c’est le canard qui tient le record du plus bas prix, à 15 000 Ariary au maximum. C’est d’ailleurs le type de volaille le plus vendu, a-t-on confié. « Les prix connaissent des hausses à chaque nouvel arrivage », poursuit-il. Selon les explications, les gens se contentent généralement de demander les prix, et en achètent rarement. La hausse des prix proviendrait des fournisseurs, a-t-on précisé. Une hausse d’environ 10 000 Ariary par tête, en fonction de leur taille et de leur type. Pour information, ces volailles vendues à Tana proviennent généralement du Sud, à Androy, et des hautes terres, à Ankadinondry Sakay. Les principaux points de vente sont Isotry et Anosibe. « C’est seulement aujourd’hui qu’on pourra vraiment savoir si le marché rapportera un peu plus que celui de l’année dernière », concluent les marchands.
Arnaud R.