
Vente et consommation d’alcool, prostitution… tout semble être permis à l’Avenue de l’Indépendance, parce que «c’est la fête».
Depuis le réveillon de Noël, Analakely est devenu le théâtre d’un bordel sans précédent. Outre les tonnes de déchets laissés par les marchands sur les trottoirs pendant la journée, chaque recoin de la grande Avenue de l’Indépendance était bien arrosé, notamment par des pisses, des vomissements,… Ce qui a rendu l’air presque irrespirable. C’est la honte! Et les patrouilles des forces de l’ordre qui sillonnaient les lieux semblent ne plus inquiéter les vendeurs d’alcool et les travailleurs de sexe qui continuaient tranquillement d’effectuer leurs activités. Ce, malgré les interdictions de la municipalité depuis la grande campagne d’assainissement de l’autre fois. Ou est-ce que c’est la Commune Urbaine d’Antananarivo elle-même qui aurait laissé le champ libre à tous ces bordels, sous prétexte de laisser tout le monde passer de «merveilleuses fêtes de fin d’année»? En effet, les dalles, les trottoirs, les pots de fleurs, les parkings… tout ceci est devenu des urinoirs à grande échelle. Sans oublier les personnes en état d’ébriété qui errent partout. Bref, ce n’est pas seulement à Analakely que l’on rencontre de tels désordres, c’est presque partout. Donc, c’est cela les: «gasy mifety»? En tout cas, en plus de la sécurité, tout cela ne donne plus envie de se balader à Analakely et ses alentours, du moins, jusqu’à ce que tous ces boucans n’y soient nettoyés.
Arnaud R.