Fonds Souverain Malagasy : Feuille de route approuvée par le Conseil des Ministres

Le Conseil des Ministres a donné son aval au guide et à la politique d’utilisation du Fonds Souverain Malagasy (FSM), marquant ainsi une grande étape dans la gestion des ressources financières du pays pour les générations présentes et futures. Conformément à la loi régissant la constitution de ce fonds, une vision claire et une feuille de route ont été établies pour orienter les décisions du Conseil d’Administration dans la gestion du FSM. L’objectif principal de ce fonds est d’être un moteur de développement pour Madagascar, en palliant les lacunes de financement pour les projets prioritaires ayant un impact direct sur la vie de la population, tout en assurant la constitution d’une réserve pour les générations à venir. Le FSM vise à allouer les financements vers des actions concrètes et mesurables, tout en mettant en place une structure de gestion transparente conforme aux normes internationales. Cette approche est cruciale pour garantir que les ressources du fonds contribuent efficacement au financement des projets prioritaires du pays. Selon le rapport du Conseil des Ministres, le fonds sera déposé sur un compte spécial au sein de la Banque Centrale de Madagascar (BFM) et ne pourra être utilisé par l’État au cours des dix premières années suivant sa constitution. Cette disposition vise à assurer la préservation et l’accumulation des ressources du fonds pour les générations futures.

Pérennité. Même après cette période initiale, l’État ne pourra utiliser qu’une fraction modeste du fonds constitué au FSM, limitée à 15%, même en cas de situation d’urgence. Cette mesure vise à garantir la pérennité du fonds et à s’assurer que ses ressources sont utilisées de manière prudente et responsable. L’approbation du guide d’utilisation du FSM représente une avancée significative dans la gestion financière du pays, démontrant l’engagement du gouvernement envers le développement durable et la préservation des ressources pour les générations futures. Cette démarche devrait renforcer la confiance des investisseurs nationaux et internationaux dans l’économie malgache, tout en contribuant à stimuler la croissance économique et à améliorer le bien-être de la population.

Antsa R.