La ville de Fianarantsoa a été, hier vers 16 heures 45 minutes, le théâtre d’une course poursuite. Selon les informations qui nous sont parvenues, le commandant de L‘Unité d’Intervention Rapide (UIR) de la police a été atteint par deux balles aux pieds. Par ailleurs, trois personnes selon des sources auprès des Forces de l’ordre, des bandits armés, ont été interceptées par les éléments de cette unité.
Vers l’heure indiquée plus haut, un grossiste du quartier d’Antarandolo a été visité par cinq hommes armés. Une fois sur place, ces bandits ont demandé l’argent. On ne sait pas ce qui s’était passé réellement car la poudre a parlé. Un des attaquants a tiré, blessant le propriétaire à la poitrine du côté droit. Ce dernier a été transporté d’urgence dans un centre hospitalier. Une fois en possession du butin, les voleurs ont vidé le lieu. Pour couvrir leur fuite, ils ont fait des tirs en l’air, deux selon les témoignages. Cette fois sans blesser personne. Au moment où ils partaient, des éléments de la police, UIR et du commissariat central, étaient sur le lieu. Et c’est à cet instant que le chef de la police a été atteint.
Selon toujours les informations, les cinq bandits ont opéré à visage découvert. Après avoir pris l’argent de la caisse, ils empruntaient la route vers Sahalava et Mahasoakely. Chose curieuse, selon toujours les témoignages, les détonations produites par leurs armes s’apparentent plutôt à des explosions de pétards. Ceci peut-être pour dire qu’ils ont utilisé des armes de fabrication locale, moins de bruit mais beaucoup de dégâts. Encore sous le choc, hier soir, les policiers de la capitale du Betsileo ont entamé une enquête. Il y a quelques semaines, après une attaque à main armée, les malfaiteurs utilisaient toujours cet embranchement de Sahalava pour disparaître dans la nature.
recueillis par Saholy/r.s.