La population d’Anjozorobe est une fois de plus plongée dans l’horreur alors que la violence des dahalo, ces bandits armés, continue de sévir impitoyablement. Dans un récent incident survenu à Fieferana Atsimo, commune de Marovazaha, district d’Anjozorobe, deux personnes ont été tragiquement tuées lors d’une attaque brutale menée par des dizaines de dahalo armés jusqu’aux dents.
Lundi soir, entre 19 heures et 20 h 30, le calme de Fieferana Atsimo a été brisé par des tirs en l’air alors que les bandits envahissaient le village, semant la terreur parmi les habitants. Deux individus ont été touchés par balles et ont malheureusement succombé à leurs blessures. Mais les dahalo ne se sont pas arrêtés là, enlevant trois autres personnes avant de disparaître dans l’obscurité.
Face à cette escalade de violence, les habitants terrifiés, ont lancé un appel à l’aide aux forces de l’ordre, qui ont rapidement réagi en se lançant dans une course-poursuite effrénée. Malgré leurs efforts, les dahalo et leurs otages restent introuvables, plongeant les familles dans l’angoisse et l’incertitude.
Cette tragédie survient à peine une semaine après qu’un autre fokontany d’Anjozorobe, Ambohimamory, ait été le théâtre d’un acte tout aussi cruel. Deux otages ont été froidement exécutés par leurs ravisseurs, tandis que trois enfants et deux adultes ont été enlevés, laissant derrière eux des familles dévastées.
Les ravisseurs, impitoyables, ont exigé des rançons exorbitantes, plongeant les proches des victimes dans un tourbillon d’angoisse. Et maintenant, alors que la communauté pleure ces pertes, les ravisseurs ont proféré des menaces de mort à l’encontre des otages restants, aggravant encore plus la situation déjà désespérée.
Dans ce contexte de terreur et de désespoir, la population d’Anjozorobe se demande pourquoi de telles atrocités persistent et pourquoi les mesures pour y mettre fin ne sont pas plus efficacement mises en œuvre. Les forces de l’ordre, bien que pleinement engagées dans l’enquête, appellent à la collaboration de tous pour lutter contre ce fléau qui continue de hanter la région, laissant derrière lui un sillage de douleur et de traumatisme.
Alors que les familles des victimes implorent l’aide des autorités et de la population pour sauver leurs proches, la communauté d’Anjozorobe reste dans l’attente d’une réponse à cette question brûlante : jusqu’à quand cette terreur continuera-t-elle à régner, et que faut-il faire pour l’arrêter ?
Yv Sam