
Le Premier ministre Kolo Roger a procédé hier à l’inauguration de FIER MADA dans l’enceinte du Collège Saint-Michel
Miel, fromage, dinde, poisson, manioc, maïs, fruits en tout genre, légumes….Ce ne sont pas les produits agricoles qui manquent à la Foire Internationale de l’Economie Rurale quoi a débuté hier au Collège Saint-Michel Amparibe. Au grand bonheur des visiteurs qui ont, à travers FIER MADA de découvrir la qualité des produits de l’agriculture, mais aussi de l’artisanat malgache.
Bonne qualité. « Les consommateurs de la Capitale reconnaissent actuellement la bonne qualité et le prix attractif des produits malgaches » a d’ailleurs reconnu Jacques Ramanantsoa, le Président de FIER Mada. Une affirmation confirmée par la présence massive des visiteurs dès la première journée de la manifestation, hier. Un public qui a également pu découvrir l’ingéniosité des créateurs malgaches. Pour ne citer que ce fabricant de réchaud à gaz, fonctionnant avec des copeaux de bois, très économique, ou encore les petits matériels agricoles bon marché. En tout cas, le public a le choix entre une multitude de produits agricoles. Au total FIER MADA 2014 compte 180 stands occupés en grande partie par des professionnels de l’économie rurale qui comptent tirer profit de cette manifestation de plus en plus prisée par les Tananariviens.
Visiteurs internationaux. Mais les organisateurs ne comptent pas se contenter du public local. D’après le Président de FIER MADA, les participants souhaitent de plus en plus la venue des visiteurs internationaux. Une manière en somme de chercher à percer sur les marchés régional et international. « Notre objectif est de faire connaître aux visiteurs internationaux, cette bonne qualité des produits agricoles et artisanaux malgaches » selon toujours Jacques Ramanantsoa. Mais ce souci de percer sur le marché international s’explique aussi par le souhait des acteurs de l’économie rurale de se faire un peu plus d’argent à travers l’exportation. En effet, sur le marché local, les producteurs se plaignent notamment de la tromperie dont font preuve certains intervenants du flux des produits agricoles. Les intermédiaires notamment ont toujours cette tendance à acheter à un prix de misère auprès des producteurs ; portant ainsi préjudices aux agriculteurs qui, parfois sont complètement désarmés, face à ces mauvaises pratiques. En somme, il est plus que jamais, temps de mettre en place un commerce équitable où les intervenants doivent se soucier d’avantage des intérêts des paysans producteurs qui sont à la base du système.
R.Edmond