Les jeunes réalisateurs ne cessent de porter haut le flambeau malgache. Lova Nantenaina, avec son premier long métrage de 84 minutes s’est démarqué au Festival International d’Afrique et des îles de la Réunion en remportant le premier prix.
Lova Nantenaina s’illustre, une fois de plus ! Le jeune réalisateur malgache, un habitué des festivals internationaux, a remporté le prix « Fé nèt Océan Indien », doté de 5 000 euros par le FIFAI qui s’est tenu la semaine dernière à La Réunion. Avec « Ady gasy », son premier long métrage, où il donne à voir la pauvreté comme il l’a vécue dans son enfance du temps du régime socialiste, l’ancien journaliste séduit le jury et rentre avec un trophée. Le Prix Jeunesse et celui du Public ont par contre été attribués respectivement au burkinabe Cédric Ido et au brésilien Joel Zito Araújo.
Quatre autres films de réalisateurs malgaches, notamment « Selamanana » de Bashy Ramilijaona, « Madama Esther » de Luck Razanajaona, « Une première stèle pour Madagascar » de Jean Noël Rakotoarisoa et « Colors » de Cid Andoniaina Andrianarison ont eux aussi été sélectionnés au Festival International d’Afrique et des îles de la Réunion. Des films très appréciés et qui montrent l’étendue des talents des cinéastes malgaches. Après La Réunion, les acteurs du septième art de la Grande Ile vont s’inviter à Maurice.
Prochaine étape. En effet, le Fifai et ses partenaires ont lancé cette année la première édition du Forum film bazar. Dans le prolongement du festival, la manifestation aura lieu du mercredi 8 octobre au vendredi 10 octobre 2014 à Port-Louis – Maurice. Elle réunira des professionnels et des aspirants professionnels du cinéma de l’océan Indien. L’objectif ? Renforcer la coopération régionale dans le secteur cinéma, en mettant concrètement en réseau les professionnels de l’Océan Indien. Laza Razanajatovo, Directeur et co-fondateur des Rencontres du film court, sera bien évidemment de ce rendez-vous pour représenter la Grande Ile et faire connaître encore plus le septième art malgache qui s’améliore d’année en année.
Mahetsaka
