Le système de freinage présente le plus de défaillances pour la plupart des taxis-be contrôlés.
65 taxis-be de la coopérative FIFIABE et SOAMIRA ont fait l’objet des visites et contre-visite techniques effectuées par la Direction Générale de la Sécurité Routière (DGSR), suivies du contrôle de conformité et de qualité de service assuré par l’Agence des Transports Terrestres (ATT), lors de la première vague de sanction de 10 jours. 62% d’entre eux ont été ainsi jugés «inaptes» à l’issue de la contre-visite, affirme le Col Gelin Ranedison, chef du centre de Visite Technique de Tana. Avant d’expliquer : « C’est au niveau du système de freinage que l’on a constaté le plus de défaillances, à cause des pratiques liées aux bricolages et adaptations mécaniques ». Des problèmes mécaniques non-moins graves et qui peuvent être des sources d’accident. De ce fait, ces voitures sont livrées aux réparations forcées pendant ces 10 jours, afin de pouvoir obtenir le certificat d’aptitude délivré par l’ATT. « En aucun cas, ces transporteurs en commun ne peut retravailler avant l’obtention de ce certificat. Mais à l’heure actuelle, seuls ceux qui ont encore des problèmes liés à la transformation du permis de conduire en permis biométrique ne peuvent pas se remettre à travailler, comme le stipulent les directives liées aux sanctions », a rassuré pour sa part le Col Andry Rakotondrazaka, directeur général de l’ATT hier, lors de sa visite à l’ex-Garage Mikoja Ampasampito, là où se déroulent les visites/contre-visites et contrôle de qualité.
Début de la 2e vague. Pour ce qui est de la deuxième vague des taxis-be sanctionnés, les visites techniques ont débuté hier. Cette vague regroupe une soixantaine de voitures appartenant toujours aux deux coopératives susmentionnées. Mais comme par magie, le Col Gelin Ranedison a déjà pu affirmer que 60% de ces véhicules sont défaillants, …pour ne pas dire inaptes. La question est ainsi de savoir, en se basant sur quels paramètres a-t-il pu dire cela, sans même avoir procédé aux contre-visites? Quoi qu’il en soit, selon les affirmations, les recyclages pour les chauffeurs et les receveurs vont dans le bon sens.
Arnaud R.
