Samedi vers 8 heures du matin, un ancien ministre de la Troisième République et Inspecteur Général de Police en retraite résidant à Alasora a informé par téléphone la brigade de Fihaonana, district d’Ankazobe que la gardienne de sa villa sise à Manjaka, fokontany Tsimialonjafy, commune Fihaonana a été attaquée par des bandits armés. Alertés, des gendarmes de la localité se sont immédiatement rendus sur les lieux indiqués afin de constater les faits et pour ouvrir une enquête durant laquelle, la gardienne et ses deux garçons âgés respectivement de 14 et 16 ans ont raconté ce qu’ils ont vécu durant cette attaque. D’après leurs témoignages, l’acte a été commis le 26 février vers minuit. Cinq individus vêtus de pantalons camouflés de la Police, munis des trois pistolets automatiques et une barre à pince ont forcé la porte de leur maison. Une fois à l’intérieur, les assaillants ont affirmé qu’ils sont à la recherche du patron de la villa tout en menaçant avec leurs armes la mère de famille pour que cette dernière ouvre une à une toutes les maisons existantes sur les lieux dont une villa à étage et deux bungalows. Ils ont également demandé à la dame l’endroit où son patron a caché son arme. Ils ont alors dérobé le téléphone portable de la gardienne, une paire de sandales Aigle d’Or en cuir, une paire de chaussures, et une jumelle. Après l’acte, ils ont pris la fuite en direction vers l’Ouest, soit vers la commune de Mahavelona, toujours dans le district d’Ankazobe. Dans sa déposition, l’ancien ministre pose fortement ses soupçons sur l’époux de la gardienne qui résidait dans la propriété jusqu’à son départ sans motifs ni raisons apparentes, il y a deux ans. L’enquête est en cours.
T.M