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mercredi, janvier 15, 2025
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Filière avicole : Un chiffre d’affaires de plus de 100 millions USD par an

Deux pathologies dominantes affectent le cheptel de volailles dans toutes les régions de l’île. (Photo d’archives)
Deux pathologies dominantes affectent le cheptel de volailles dans toutes les régions de l’île. (Photo d’archives)

Cet élevage à cycle court constitue un système d’épargne et une source de trésorerie en cas d’urgence dans la vie quotidienne des ménages ruraux.

Le cheptel de volailles à Madagascar dépasse actuellement les 35 millions de têtes. 86 % de ces animaux sont issus de l’aviculture villageoise, d’après les statistiques publiées par la FAO. En outre, une étude récente a révélé que ce type d’élevage à cycle court représente un chiffre d’affaires de plus de 100 millions USD par an au profit des petits ménages ruraux. « L’Etat, de son côté, doit prendre ses responsabilités pour accompagner ces éleveurs de volailles, éparpillés dans tout Madagascar », a évoqué le Dr Raymond, le directeur général de l’Elevage lors de son entrevue avec la presse hier.

Vaccins. Il s’agit notamment de la sensibilisation des éleveurs en matière de bonne conduite d’élevage ainsi que de la prise en charge des vaccins contre les deux maladies sévissant le cheptel de volailles, à savoir la peste aviaire ou la maladie de « Newcastles » et le choléra.  « En fait, les vaccins contre ces pathologies sont produits localement. Il faut que l’Etat autorise ainsi la mobilisation du Fonds de l’Elevage pour financer la campagne de vaccination dans toutes les régions de l’île puisque les éleveurs ne se soucient guère de ces maladies », a-t-il soulevé. A preuve, seuls 3% d’entre eux acceptent de faire vacciner leur cheptel. La perte économique liée à la propagation de ces maladies, souvent négligée par les éleveurs, est pourtant évaluée à plus de 30 milliards d’Ariary par an, d’après toujours une étude publiée tout récemment.

Renouvelable. Notons que l’aviculture villageoise constitue un système d’épargne et une source de trésorerie en cas d’urgence dans la vie quotidienne des ménages ruraux. C’est également une monnaie d’échange pour subvenir à leurs besoins quotidiens comme l’achat de savon, de l’huile, du pétrole et du riz. « Avec l’appui de l’Etat en matière de lutte contre ces maladies dominantes affectant l’élevage de volailles dans tout le pays, le nombre de cheptel qui peut être renouvelable en un si peu de temps, pourra augmenter quatre fois de plus, et par ricochet, le chiffre d’affaires des éleveurs quadruplera également », a fait savoir le directeur général de l’Elevage. Parlant du Fonds de l’Elevage, il faut rappeler que le ministère de tutelle a enregistré une performance de plus d’un milliard d’Ariary à la fin de l’année 2013. Cependant, près de 400 millions d’Ariary ont été utilisés l’an dernier.

Navalona R.

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