A la première semaine de l’application de la TVA de 20 % sur l’importation de poussin d’un jour, une baisse de 25 % de la vente est enregistrée au niveau du groupe Avitech/LFL/Farmshop.
Bon nombre de types d’élevage sont confrontés à divers problèmes ne leur permettant pas de se développer. L’élevage porcin a été entre autres affecté par la maladie de la peste tandis que l’élevage bovin qui a même connu une régression en raison de la recrudescence de l’insécurité en milieu rural. Par contre, la filière avicole a connu une croissance soutenue de l’ordre de 10 % depuis ces cinq dernières années, et ce, malgré la crise qui a prévalu dans le pays. En effet, l’habitude de consommation des Malgaches a maintenant changé. La viande de volaille est la plus prisée compte tenu de son apport en protéine d’autant plus que c’est encore la moins chère sur le marché. D’autant plus, les besoins ne cessent d’augmenter tant sur le plan local qu’international. C’est ce qu’on a appris lors de la conférence-débat organisée par le groupe Avitech/LFL/Farmshop, le leader de la filière avicole dans le pays, dans le cadre des trois journées de l’Agro à Ankatso hier.
100 millions USD/an. D’après les statistiques fournies par la FAO, on recense actuellement 35 millions de têtes de volailles dont 86 % constituent du poulet gasy contre 29 millions de têtes en 2005. Le chiffre d’affaires enregistré dans ce type d’élevage est de plus de 100 millions USD par an. Parlant de la consommation de viande de volaille et des œufs, La Réunion a un besoin respectif de 28 000 tonnes par an dont 19 000 tonnes sont importées et 110 millions d’œufs par an. En effet, un individu consomme 40 kg de viande par an et 130 œufs par an. A Madagascar, un Malgache consomme moins de 1 kg de viande de volaille par an et 20 œufs par an. Par ailleurs, le groupe Avitech/LFL/Farmshop a également évoqué les enjeux et opportunités de la vaccination au couvoir et la structure de formation pérenne au profit des éleveurs. « En fait, cela permet de réduire le coût de revient des éleveurs. Ceux-ci sont en plus formés en matière de technique avicole aux normes adaptée à leur situation locale », a expliqué Vololona Andriamanantenasoa, responsable de la Formation et de Communication du groupe.
Navalona R.