Sans fourrage, pas de lait ! En effet, l’alimentation en qualité et en quantité suffisante de fourrage permet d’améliorer la production laitière des vaches. C’est pourquoi, Malagasy Dairy Board (MDB) avec ses partenaires comme Guanomad et Agrivet, organise des « journées fourrages » dans les sept régions d’intervention du projet ASA Lait financé par l’Union européenne, qui s’étaleront du 15 décembre 2016 jusqu’au 31 janvier 2017. « L’objectif consiste à sensibiliser les éleveurs ou bien les opérateurs à investir dans la plantation fourragère, puisque seuls près de 30% des besoins en fourrage sont comblés par les éleveurs de vaches laitières », a expliqué Haingotiana Razafindraibe, le PCA de MDB lors d’une conférence de presse hier.
40 tonnes/jour. A cet effet, différents types de fourrage seront plantés sur une parcelle pilote de 25 ares par région durant cet événement. « La mise en place de ce site de culture fourragère servira de formation pratique en plus des supports techniques distribués aux participants. La vulgarisation des variétés de semences fourragères importées ou produites localement n’est pas en reste », a-t-il poursuivi. Notons qu’une vache doit consommer journalièrement du fourrage équivalent à 10% de son poids. Un éleveur doit ainsi en cultiver au moins sur 0,5ha pour la nourrir. Pour Analamanga, le besoin en fourrage non satisfait par les éleveurs est de 40 tonnes par jour. « L’organisation de ces « journées fourrages » dans les régions, d’Itasy, de Bongolava, d’Analamanga, de Vakinankaratra, d’Amoron’i Mania, de Haute Matsiatra et d’Alaotra Mangoro contribuera à l’amélioration de la productivité laitière tout en préservant l’environnement », a précisé le PCA de MDB.
Navalona R.
