
Libéralisation, transparence, professionnalisme…Tels sont, entre autres les maîtres-mots de la campagne de litchi 2025, qui a été ouverte avant-hier.
La ministre du Commerce et de la Consommation Haingotiana Andriamadison a fait le déplacement dans la capitale de l’Est pour marquer cette ouverture de campagne de l’ère refondation.
Plus de monopole
Une campagne marquée avant tout par la libéralisation de cette filière qui joue un rôle de premier ordre dans le développement économique du pays. « Il n’y aura plus de monopole en matière d’exportation du litchi » a déclaré, la ministre qui envisage des réformes décidées de concert avec les professionnels de la filière. Ainsi, tous les acteurs, depuis la production, en passant par la collecte, jusqu’à la distribution locale et les exportations, seront impliquées dans les décisions, en matière de prix, par exemple. La ministre a par ailleurs annoncé sa disposition à dialoguer avec tous les acteurs de la filière, notamment avec le Groupement des Exportateurs de Litchi (GEL), Une manière en tout cas, pour Haingotiana Andriamadison de miser sur une filière bien structurée, basée, notamment sur l’égalité de tous et surtout sur le professionnalisme. Sur ce point, d’ailleurs, on rappelle qu’un guichet unique a été récemment mis en place à Toamasina, pour centraliser les démarches administratives dans toutes les étapes de la filière.
500.000 familles
Une campagne prometteuse, en tout cas, avec les 1 400 collecteurs enregistrés, cette année. D’après le Centre Technique Horticole de Toamasina, la date d’ouverture de la campagne est favorable aux exportateurs qui font état d’une estimation de 15.000 tonnes de litchis exportables, cette année. Et ce, avec une production nationale quantitativement normale, et une exportation marquée par le retour des litchis primeurs. En tout cas, les acteurs de la filière se réjouissent de la volonté de transparence, dont fait preuve, le gouvernement, notamment dans la répartition des quotas d’exportations. Notons que près de 500 000 familles rurales dépendent de la filière litchi qui constitue, par ailleurs, une importante source de devises étrangères avec des recettes qui peuvent atteindre jusqu’à 18 millions d’euros durant les années fastes.
R.Edmond





