Les Mauriciens s’intéressent au piment malgache. Ils ont signé récemment avec le Chef de lé région Atsinanana et le programme PROSPERER un contrat relatif à l’achat de piment dans les trois communes du district de Toamasina II, à savoir Fanandrana, Ambodilazana, Andodabe. Le contrat s’étalera sur une période de deux ans renouvelables à partir de 2016. Ils sont intéressés par les piments frais. En première étape les Mauriciens ont besoin de 30 tonnes de piment, en trois qualités différents, dont le pili-pili, le bec d’oiseau, et le piment bâtard. Dans ses trois communes, les principales contraintes rencontrées sont le manque d’intrants agricoles, comme l’insuffisance des semences améliorées et l’approvisionnement des engrais adéquat ; l’inexistante de mécanisme de financement, et surtout un système de production et de commercialisation désorganisé.
Malala Didier