L’amélioration de la production de poulpes a conduit à une chute des prix dans la région Diana. En effet, le prix du kilo de poulpe est passé de 2 000 Ariary à 1 500 Ariary chez les pêcheurs de la baie d’Ambodivahibe. Ce produit est pourtant vendu à 24 000 Ariary par Kilo à Antananarivo et bien plus à l’extérieur du pays. « Il n’existe que deux sociétés qui reçoivent des fruits de mer à Antsiranana. Ce sont eux qui envoient des collecteurs chez les pêcheurs et qui fixent également les prix comme bon leur semble », a informé Jean Claude, président de l’association de pêcheurs (VMR) à Ivovona Commune Ramena, Antsiranana2. Certes, les pêcheurs sont contraints de vendre à de piètres prix ; et pourtant, la société chinoise qui a acheté plus des trois quarts des 4,5 tonnes de poulpes recueillis pendant la première journée d’ouverture de la saison de pêche pour 2015, opère dans les activités d’exportation. L’ONG Conservation International qui appuie les communautés de pêcheurs traditionnels dans la gestion durable des ressources marines d’Ambodivahibe compte désormais faire appel à d’autres opérateurs, pour instaurer des prix raisonnables au bénéfice des pêcheurs. En effet, acheter des poulpes à 1 500 Ar. à Antsiranana, pour les vendre à 24 000 Ar à Antananarivo ne pourrait que rapporter gros. Mais seulement quelques sociétés étrangères ont jusqu’ici eu l’idée d’exploiter cette opportunité.
Antsa R.
