- Publicité -
vendredi, juillet 4, 2025
AccueilÀ lireFin d’année : Fête sur fond de coupures d’eau, d’électricité et de Covid-19

Fin d’année : Fête sur fond de coupures d’eau, d’électricité et de Covid-19

Le CTC Soamandrakizay a accueilli ses premiers patients hier matin. (Photo Princy)

Cette période de fin d’année est ponctuée de misères hydriques, électriques et sanitaires avec les coupures d’eau et d’électricité ainsi que la lutte ardue contre la Covid-19.

Peu de quartiers d’Antananarivo et des environs étaient épargnés par les coupures d’électricité à répétition la veille et le jour de Noël. Des coupures mais qui ont eu pour effet le courroux des usagers. Depuis plusieurs jours avant Noël, en effet, les coupures d’électricité se multiplient. La raison en est la panne survenue au niveau du transformateur permettant de produire 30 MVA à Ambohimanambola et alimentant une partie du Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). Les travaux de réparation n’étant pas encore achevés durant le week-end du 24, 25 et 26 décembre, les usagers ont dû patienter pendant de longues heures avant de retrouver la lumière. Dans les détails, cela signifiait passer la fête de la Nativité dans le noir ou à la lueur des bougies, à l’église pour la messe de minuit, ou à la maison en famille ; se priver de four et d’autres appareils électriques pour cuisiner et préparer les repas de Noël ; renoncer au fer à repasser et autres appareils de coiffage au moment de se préparer pour aller au temple ou à l’église le jour de Noël ; et bien d’autres situations peu agréables à

Les bidons jaunes sont toujours aussi en nombre devant les bornes fontaines. (Photo d’archives)

vivre. De quoi susciter une vague d’indignation sur les réseaux sociaux durant le week-end et même jusqu’à hier, traitant de tous les noms la société nationale d’eau et d’électricité JIRAMA.  Car outre l’électricité, l’alimentation en eau connaît également de sérieux troubles à Antananarivo et ses environs. Robinets à sec depuis des semaines, des mois, voire des années pour certains quartiers. De quoi inciter les usagers à manifester leur ras-le-bol en faisant des sit-in comme c’était le cas à Ambohipo il y a quelque temps. Sans grand résultat sur l’amélioration de la distribution d’eau.

Groupes dans les CTC et CHU.  Pour essayer de remédier à la situation, la JIRAMA a procédé à la mise en place de deux nouveaux groupes de 60 MVA chacun, dont le premier, déjà installé, était en attente de son raccordement au RIA, tandis que le second est encore à mettre en place. En dépit de cette mesure, le retour à la normale n’était pas encore au rendez-vous, hier.  Les plus lésés durant le week-end dernier étaient sans doute les usagers dans les structures hospitalières où sont pris en charge les malades de la Covid-19 et d’autres malades sous oxygène, ou nécessitant l’usage d’appareils fonctionnant à l’énergie électrique. Des cas de décès liés à la panne d’électricité ayant entraîné l’interruption de l’administration d’oxygène ont été rapportés.

Les installations de la JIRAMA en font voir de toutes les couleurs aux usagers.

Hier, il a été annoncé l’installation de groupes électrogènes dans les centres de traitement de la Covid-19 (CTC-19) et les grands hôpitaux. Des groupes de puissances différentes selon les sites, mais permettant d’assurer convenablement le fonctionnement des concentrateurs d’oxygène : 110 kVA chacun pour le CTC Voara et celui de Soamandrakizay, 220 kVA pour le CHU Andohatapenaka, 250 kVA pour le CHU Anosiala, 175 kVA pour l’hôpital Ambohimiandra et 72 kVA pour le CHR Bongatsara.

Hanitra R.

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

2 Commentaires

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici