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jeudi, mai 15, 2025
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Fin d’année : Les prix explosent, les consommateurs sonnés !

Les prix des PPN ont connu une hausse considérable depuis début décembre.
Photo d’archives.

Riz, huile, œufs, farine, sucre,… aucun PPN, ou presque, n’est épargné par la hausse des prix depuis début décembre, au grand désespoir des consommateurs qui ont du mal à satisfaire les besoins basiques en matière d’alimentation, en cette période de fête.

Sur le marché tananarivien, l’œuf se vend jusqu’à 700 ariary, voire 800 ariary ; le kilo de riz à 2 600 ariary ; le litre d’huile de soja à 6 000 ariary, et au-delà de 8 900 ariary pour l’huile en bouteille cachetée. Dans les régions, le prix de l’huile est affiché à 9 000 ariary le litre, comme c’est le cas sur certains marchés de Mahajanga ; celui du riz à 3 300 ariary le kilo à raison de 900 ariary voire 1 000 ariary le « kapoaka » dans certaines localités du Sud du pays. Jusqu’ici, le prix du riz à 550 ariary le « kapoaka » – soit moins de 2 000 ariary le kilo – indiqué par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, il y a quelques semaines, n’est visible nulle part sur le marché à Antananarivo. Les consommations sont sérieusement freinées par cette hausse des prix, selon le constat des marchands de PPN depuis le début du mois de décembre. Autrement dit, les valses des étiquettes ont donné le tournis aux consommateurs, contraints de revoir à la baisse leurs ambitions pour les fêtes.

 Strict minimum. En effet, les produits de première nécessité, et plus particulièrement les produits alimentaires de base, sont hors de prix pour les ménages à revenus modestes. Même ceux à revenus moyens se plaignent des difficultés à remplir leur panier en prévision de la fête de fin d’année. La semaine dernière, le budget alimentation pour Noël était déjà réduit au strict minimum. Cette semaine pour la Saint-Sylvestre et le Nouvel An, il en sera sans doute de même.

Outre l’alimentation de base, les repas de fête connaissent également peu d’excès. Les volailles qui ont disparu des tables de nombreuses familles, ces dernières années, restent peu prisées dans les grands marchés de la capitale, comme à Andravoahangy et Analakely. Ici, les dindes sont proposées entre 150 000 ariary et 180 000 ariary ; les dindonneaux à 100 000 ariary. Des prix prohibitifs pour les budgets moyens. Les oies et les canards sont alors des choix beaucoup plus réalistes par rapport au pouvoir d’achat. Fort heureusement, les possibilités sont nombreuses pour composer un repas de fête, sans se ruiner !

Hanitra R.

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