De plus en plus de quartiers semblent avoir été abandonnés par les veilleurs de nuit.
Ont-il déjà fait marche arrière, surtout avec la venue de la pluie? Juste quelques jours après le Sommet de la Francophonie, bon nombre, pour ne pas dire tous les membres du comité de sécurité, communément appelés «Vaomieran’ny Fandriampahalemana» semblent avoir préféré d’assurer la sécurité de leur foyer au lieu d’accomplir cette «délicate» mission qui leur a été confiée: devenir les yeux et les oreilles des forces de l’ordre, volontairement. «Je n’ai plus assez de courage pour continuer ces aventures risquées dehors à chaque nuit», se désole un veilleur de nuit, dans le troisième arrondissement. Pour ceux qui ont préféré faire marche arrière malgré s’être engagés, ont-ils tort ou raison? Déjà durant les cérémonies de remise des kits de travail, beaucoup n’ont pas manqué de faire part de leurs inquiétudes quant à leur propre sécurité, et leurs motivations. Qui dit motivations dit indemnités.
Collaboration. En tout cas, force est de dire qu’ils sont quand même d’une grande aide pour les forces de l’ordre qui doivent assurer à elles seules la sécurité de tous. Qui plus est, de temps en temps, ces dernières sollicitent la collaboration des communautés sur la transmission des renseignements à propos de tout ce qui peut être considéré comme acte de banditisme.
Arnaud R.