Madagascar vient de bénéficier d’une indemnité d’un montant de 797 049 USD au titre de l’African Risk Capacity (ARC) sécheresse. La remise de chèque sera tenue le vendredi prochain.
Pérenniser les mécanismes de protection financière pour faire face aux catastrophes naturelles ou celles liées aux activités de l’homme. Tel est l’objectif que Madagascar s’est donné il y a de cela quelques mois. Objectif qui entend renforcer et rendre aisées les réponses aux évènements climatiques extrêmes mais également afin de mieux les anticiper. A ce titre, Madagascar a bénéficié cette année, une fois de plus, d’une indemnité d’un montant de 797 049 USD au titre de l’ARC sécheresse. Un décaissement qui est «dû au retard de la pluviométrie pour cette saison agricole, ayant entraîné un échec de semis dans la plupart des zones du Sud de Madagascar», a-t-on avancé lors de l’ouverture de l’atelier Personnalisation de l’Application Web du Logiciel TCE – Présentation de la Phase préliminaire du Modèle Inondation à Antaninarenina mardi dernier. Un évènement qui se décline en série d’atelier de quatre jours (depuis le 5 juillet 2022) signé Cellule de Prévention et de Gestion des Urgences ou CPGU qui est l’organe d’exécution du Programme ARC ou African Risk Capacity à Madagascar.
Pilote. Avec cette dernière indemnité, Madagascar a pu obtenir environ 13 millions USD de cette mutuelle Panafricaine de gestion de risques. Cette institution spécialisée de l’Union Africaine créée pour aider les Etats membres à mieux faire face aux dégâts causés par la sècheresse récurrente et/ou d’autres aléas climatiques extrêmes a, en effet, octroyé 2 millions USD pour la Grande Ile en 2019 suite à son adhésion à travers la souscription à la mutuelle d’assurance sécheresse. En 2020, Madagascar a également bénéficié d’une indemnité d’assurance de plus de 10 millions USD après le passage du Cyclone Intense Batsirai. Il conviendrait de noter que la Grande Île a été choisie parmi les pays pilotes avec la Mozambique, pour l’application du modèle relatif aux cyclones tropicaux durant cette même année. Pour ce qui est des séries d’ateliers, elles porteront consécutivement sur les trois aléas majeurs que sont la sécheresse, les cyclones et les inondations. Lesdits aléas correspondent aux produits développés par l’African Risk Capacity.
Recueillis par José Belalahy