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Financement extérieur : Plus de 3 milliards de dollars de dettes en fin décembre 2015

La Jirama fait partie des entreprises publiques dont la subvention grève les finances de l’Etat.
La Jirama fait partie des entreprises publiques dont la subvention grève les finances de l’Etat.

L’économie malgache  n’arrive toujours pas à se passer des emprunts  extérieurs, alors que la mauvaise gestion des finances publiques continue d’être de mise.

A ce rythme, ce seront encore les arrières petits enfants de la génération actuelle qui paieront les dettes de Madagascar. D’après une note d’analyse stratégique que vient de sortir le Club Développement et Ethique (CDE),   actuellement, le niveau d’endettement du pays se situe environ à la fin décembre 2015 à 3,316 milliards $Us soit 39,33% du PIB (Produit Intérieur Brut = richesses créées au niveau de la Nation pour une année donnée). « C’est un niveau relativement raisonnable »  estime le CDE, avant de faire remarquer que « le problème est  la prévarication de la gestion des finances publiques et la mauvaise gouvernance ».

Dettes publiques. En somme, Madagascar n’arrive pas à remplir ses obligations par  rapport aux charges de la dette. Et pourtant,  la dette extérieure qui  représente 74,03% du total, est constituée essentiellement de dettes publiques  et marginalement de dettes privées.  « Jusqu’ici les emprunts extérieurs importants contractés même par le secteur privé agissant à Madagascar sont sous garantie souveraine de l’État malagasy via le Trésor Public » selon toujours cette note d’analyse stratégique du CDE qui précise que  « la dette des entreprises à participation de l’État majoritaire comme la Jirama ou Air Madagascar grève le budget général de l’État du fait de la mauvaise gestion, des détournements d’activités, de la politisation ». A titre de solution  le CDE propose  « un management efficace des sociétés d’État et des entreprises à participation majoritaire publique directe  à travers un recrutement  de leurs responsables  par une procédure d’appel public à manifestation d’intérêt suivant des critères techniques objectivement vérifiables et conformes aux principes de transparence et de compétence ouvert à tous les nationaux d’ici et d’ailleurs ».

Meilleure gestion. Par ailleurs, « pour que le Trésor Public puisse, en toute indépendance, assurer ses missions de contrôle et de supervision des intérêts de l’État dans les entreprises à participation de l’État, aucun de ses membres ne doit être présent au sein d’un conseil d’administration ou son équivalent pour éviter tout conflit d’intérêt ».  Bref, une meilleure gestion de la dette s’impose pour sortir Madagascar de l’impasse actuelle. Surtout en ce moment où le pays est de nouveau en quête de financements extérieurs à travers la conférence des bailleurs de fonds et des investisseurs de Madagascar qui se tiendra à Paris, au mois d’octobre 2016.  Une gestion efficace de la dette passe notamment par la mise en place de balises  comme des politiques publiques rationnelles impliquant aussi bien l’administration que la société civile et les acteurs de la communication.

R.Edmond.

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