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lundi, juillet 7, 2025
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Financements des partis : « Le compte bancaire doit être impératif », dixit le Cram

La transparence des sources des fonds utilisés par les partis politiques que ce soit en temps normal ou en période d’élection est un défi herculéen encore à relever, car la corruption est trop présente dans ce domaine. Malgré les « efforts » et les différents projets, programmes visant à lutter contre la corruption, qu’ils émanent des organisations de la société civile, comme d’autres structures, entités internationales, Madagascar ne voit toujours pas le but du tunnel. Blanchiment d’argent, trafics de ressources nationales, contrats mafieux, et la liste des potentielles « sources de corruption » ayant trait à la politique est loin d’être exhaustive. Encore, la poursuite des prétendus « gros poissons » semble ne pas être évidente, pour ne pas écrire dilemmatique pour les autorités investies. Quoi qu’il en soit, le Cercle de Réflexion pour l’Avenir de Madagascar ou Cram avance quelques recommandations y afférentes.

Compte bancaire. Parmi elles, figure l’exigence d’un compte bancaire comme condition sine qua non au niveau de la création d’un parti politique. En d’autres termes, outre les pièces à fournir pour la création d’un parti politique auprès du ministère de l’Intérieur, il faudrait rajouter cette détention d’un compte bancaire par le parti en question. « Pour ce faire, il faudrait modifier le décret d’application n°2013-057 de la loi sur les partis politiques », précise le Cram dans une communication en date d’hier. La possession d’un compte bancaire par un parti politique est une application normale des dispositions légales en vigueur et permet, notamment, de surveiller les mouvements des fonds utilisés par ce parti – en l’occurrence – les ressources, les dépenses, les virements et les transferts. Ce qui exaspère le Cram dans cette histoire de financements occultes des partis politiques, c’est le fait qu’ « un accord soit d’ores et déjà établi entre un candidat et quelques partenaires nationaux ou internationaux. Il  consiste à financer toutes les dépenses de ce candidat. Mais en retour, le contrat garantit et va permettre à ces partenaires de se doter facilement des fortunes du pays ». Un cri au stop à ces pratiques indécentes et machiavéliques mais un appel aussi à une réelle et effective indépendance de la Justice et des structures nationales chargées de lutter contre la corruption et le blanchiment de capitaux.

Aina Bovel

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