La FISA (Fianakaviana Sambatra) a organisé du 9 au 14 novembre dernier la semaine de la FISA et a offert des prestations dans tous ses centres de services répartis dans toute l’Ile.
La clôture de la semaine de la FISA, qui s’est tenue du 9 au 14 novembre dernier, a été l’occasion pour l’ONG de sensibiliser les jeunes sur le comportement responsable face à la sexualité. L’objectif étant de toucher le maximum de jeunes et adolescents. L’affluence des jeunes et adolescents dans les centres de toutes les antennes régionales durant cette semaine a montré les besoins encore à satisfaire en matière de santé de la reproduction. L’intérêt spécifique accordé aux adolescents et jeunes tient essentiellement à leur contribution importante à la dynamique démographique et à leur vulnérabilité particulière à l’égard des risques sexuels et reproductifs.
La cérémonie de clôture s’est tenue au lycée Andoharanofotsy, et plus de 400 élèves ont participé à cette journée, organisée par l’Antenne Régionale d’Antananarivo, le Centre de Santé de la Reproduction des Jeunes, et le service conjoint de Mahitsy qui sont tous des centres de prestation de service de la FISA. Les jeunes se sont ainsi amusés en jouant à des jeux traditionnels, tel que l’Ankamantatra, le Fanorona, le Katro et l’Avy Mangataka izahay. Cette journée a aussi été l’occasion d’aborder les sujets sur la santé de la reproduction, mais surtout de la contribution de la Fisa auprès des jeunes. Selon Vololomanana Iharambatosoa Brigitte, Directeur Exécutif par intérim de la FISA, l’accent doit être mis sur la dynamique des stratégies d’intervention en matière d’Information-Education-Communication. Ces stratégies d’intervention étant des éléments vitaux dans la mesure où leur mise en application ciblée et effective aideront les jeunes à savoir mieux gérer leur vie sexuelle ainsi qu’à les conscientiser pour qu’ils adoptent des comportements responsables. « L’élaboration et la mise en œuvre des stratégies d’intervention en IEC pour la SSR des jeunes ainsi que les plaidoyers menés à tous les niveaux prennent-elles réellement en considération la réalité sociologique, entre autres la diversité culturelle, le contexte socio-économique et politique dans lesquels les jeunes vivent et préparent leur avenir ? » Telle est la question qu’elle se pose et qui mérite d’être mise au cœur de toutes interventions, mais c’est également la problématique de la thèse de troisième cycle en sciences sociales qu’elle prépare actuellement.
Anjara Rasoanaivo
