La grogne monte chez les habitants de Fitroafana Talatamaty et des quartiers environnants.
Cela fait quatre jours que l’eau de la Jirama est coupée dans cette partie Nord-Ouest d’Antananarivo. « Nous avons essayé de contacter les responsables de la Jirama mais pour l’instant, ils préfèrent ignorer nos doléances », se plaint un habitant de ce quartier. Après quatre jours sans eau, il ne cache plus sa frustration et affirme que « c’est un sentiment partagé par tous les habitants du quartier de Fitroafana Talatamaty ». Ce qui est plutôt logique car outre les problèmes d’hygiène, cette longue coupure provoque surtout un chamboulement dans l’organisation quotidienne des ménages qui sont obligés de faire la queue avec les bidons jaunes dans les quartiers limitrophes pour pouvoir récupérer de l’eau. Jusqu’à l’instant où nous mettons cet article sous presse, l’eau n’est pas encore revenue malgré les nombreuses réclamations adressées aux responsables de la Jirama. Ces derniers expliquent cette coupure de plusieurs jours par « une panne technique qui devrait être résolue d’ici peu ».
Problème technique
Il convient de noter que lundi dernier, la Jirama a publié une annonce de coupure due à un problème technique au niveau du réservoir d’eau de Faralaza. Mais cette coupure était prévue uniquement pour la journée du mardi 7 mars. Pourtant, pour le quartier de Fitroafana Talatamaty, la pénurie d’eau a débuté le dimanche 5 mars et s’est prolongée jusqu’à ce jour. Les quartiers de Mamory, Mandrosoa, Maibahoaka, Antanetibe, Talatamaty, Faralaza, Ambohinambo, Amborompotsy, Imerinafovoany, Ivato village, Ivato pharmacie, Tanjondava, Mandriambero, Ambohidratrimo, Soamanandray, Alakamisy, Anosiala et Andranomanga sont aussi concernés par cette coupure.
Vote sanction
Que se passe-t-il au sein de la Jirama ? C’est la question que se posent les usagers. Alors que le problème de délestage commence à diminuer et que l’approvisionnement en électricité commence à s’améliorer, la Compagnie nationale d’électricité et d’eau de Madagascar semble encore loin d’être tirée d’affaires. En tout cas, en cette période pré-électorale, la Jirama devrait songer à améliorer la qualité de ses offres et services pour éviter un vote sanction.
Davis R