Le discours prononcé par la présidente de l’association « Fikambanan’ny Zanakin’ny Faritanin’i Fianarantsoa » (FIZAFAFI) et non moins présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, samedi dernier au « Kianja Don Bosco » de Fianarantsoa a soulevé des réactions. Elle a notamment déclaré « On est toujours prêt à vous donner nos voix. Mais il n’est plus question que vous confiez les places aux membres de la diaspora. Nous n’accepterons plus les diasporas… Nous sommes prêts à vous offrir nos voix mais il faut que vous songiez à nos relèves, aux relèves de nos aînés qui étaient à Mahazoarivo et à Tsimbazaza ». Il s’agit notamment de la Primature et de l’Assemblée nationale. Et d’ajouter que « le vote de la Province de Fianarantsoa est crucial, alors il ne faut pas l’ignorer », tout en signalant au passage que l’association a été créée avant la présidentielle de 2018. Une pression ou un chantage, c’est selon. Paraina Auguste désapprouve ainsi la déclaration de Christine Razanamahasoa. L’ancien ambassadeur de souligner également que « ce n’était pas convenu, c’est un discours politique or FIZAFAFI est une association. Etant donné que chacun a son propre parti et sa propre vision sur les affaires nationales ». Il a tenu également à souligner que la déclaration de la présidente de FIZAFAFI sur l’octroi du poste de Premier ministre pour les natifs de Fianarantsoa n’est pas fondée. A l’entendre, cela va engendrer une scission au sein de cette association.
Recueillis par Dominique R.