L’Etat malagasy fera partie des actionnaires de la nouvelle sucrerie SDM. En effet, le conseil des ministres a adopté un décret portant participation de Madagascar à hauteur de 30% dans le capital de cette nouvelle sucrerie, un projet d’investissement étranger. Ce projet augmentera la production sucrière malgache qui, actuellement, peine à dépasser les 100.000 tonnes par an. Alors que les besoins annuels sont d’environ 200.000 tonnes. Une situation qui pousse le pays à importer du sucre du Brésil, de Thaïlande et d’Afrique du Sud. Un plus de 60 % des sucres sur le marché sont importés actuellement. C’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, le gouvernement Malagasy prévoit d’écouler une grosse partie de production sucrière de SDM sur le marché local. Notons qu’après 20 ans, l’usine SDM reviendra complètement à l’Etat malagasy.
Les mesures de riposte contre la Covid-19 se multiplient sur le plan économique. Au niveau du secteur de la pêche plus particulièrement, le gouvernement a décidé, en conseil des ministres de suspendre le paiement des redevances par les petits pêcheurs thoniers. « Cette mesure a été prise pour aider les acteurs de la pêche qui subissent les effets néfastes de la pandémie de Covid 19 », précise le communiqué du Conseil des ministres. Une mesure qui arrive à point nommé quand on sait l’importance de la pêche thonière pour l’économie des zones de pêche en particulier et du pays en général. En ce qui concerne les pêcheurs thoniers moyens, ils devront payer les mêmes redevances que celles de l’année dernière. Notons que la campagne de pêche thonière débute le 11 mai prochain.
Plusieurs matières premières qui sont commercialisées par des acteurs économiques africains ont connu des hausses de prix record au cours du mois d’avril 2021. La réflexion présente l’évolution du S&P GSCI qui est l’indice qui traque pour ses investisseurs, les performances de matières premières telles que le fer, le blé, le soja ou encore le biogaz. Selon l’analyse, ces matières premières ont connu globalement une hausse de valeur de 8,2% au mois d’avril, après +13,7% au terme du premier trimestre de cette année. Au-delà du gain que cela procure aux investisseurs qui ont fait des placements sur cet indice, cette bonne nouvelle réconforte indirectement des entreprises africaines cotées où celles actives sur le continent.
Recueillis par R.Edmond